J'arrive tard sur cette publication! Je me dois quand même de commenter parce que je me souviens de l’arrivée des réfugiés vietnamiens à Montréal, à la fin des années 70. Je sortais tout juste du cégep et venais d’obtenir mon premier emploi au centre-ville, hou, une vieille!!! Bin oui!. On dirigeait alors les nouveaux arrivants vers les hôtels du quartier. Leur courage et leur résilience, après avoir tout perdu et tout risqué face à un régime terrifiant, m’ont profondément marquée.
Ce qui me frappe encore aujourd’hui, c’est de savoir que nombre d’entre eux étaient des gens instruits, compétents, parfois issus de familles relativement aisées, contraints ici d’accepter des emplois mal payés, loin de leur niveau de formation. Leur parcours montre à quel point la frontière est mince entre la stabilité que nous croyons acquise et l’exil imposé par l’histoire.
Votre publication souligne à point nommé l’importance de l’accueil et le devoir de présence envers ceux qui frappent à la porte de notre communauté ainsi que leur apport indéniable à notre société. C’est pourquoi il est révoltant d’entendre certains discours politiques renier cette mémoire : oublier ces récits, c’est oublier qui nous sommes.
J'arrive tard sur cette publication! Je me dois quand même de commenter parce que je me souviens de l’arrivée des réfugiés vietnamiens à Montréal, à la fin des années 70. Je sortais tout juste du cégep et venais d’obtenir mon premier emploi au centre-ville, hou, une vieille!!! Bin oui!. On dirigeait alors les nouveaux arrivants vers les hôtels du quartier. Leur courage et leur résilience, après avoir tout perdu et tout risqué face à un régime terrifiant, m’ont profondément marquée.
Ce qui me frappe encore aujourd’hui, c’est de savoir que nombre d’entre eux étaient des gens instruits, compétents, parfois issus de familles relativement aisées, contraints ici d’accepter des emplois mal payés, loin de leur niveau de formation. Leur parcours montre à quel point la frontière est mince entre la stabilité que nous croyons acquise et l’exil imposé par l’histoire.
Votre publication souligne à point nommé l’importance de l’accueil et le devoir de présence envers ceux qui frappent à la porte de notre communauté ainsi que leur apport indéniable à notre société. C’est pourquoi il est révoltant d’entendre certains discours politiques renier cette mémoire : oublier ces récits, c’est oublier qui nous sommes.